Les salles de cinéma américaines s’attendaient à un succès retentissant, à l’image de ceux de Barbie et Oppenheimer sortis durant l’été 2023. Après le phénomène « Barbenheimer », place à la vague « Glicked ». Gladiator II et Wicked se sont envolés au box-office américain depuis leur sortie outre-Atlantique vendredi 22 novembre, faisant du week-end dernier l’un des plus rentables de l’année avec environ 210 millions de dollars de recettes globales, selon Box-Office Mojo.
Wicked en tête du box-office
Dimanche soir, la comédie musicale Wicked caracolait en tête du box-office nord-américain avec 114 millions de dollars récoltés dans 3 888 salles de cinéma. Prévue en France le 4 décembre prochain, l’adaptation cinématographique du premier acte du spectacle populaire de Broadway réalise le troisième meilleur démarrage de l’année aux États-Unis, derrière Deadpool & Wolverine (211 millions de dollars) et Vice-Versa 2 (154 millions de dollars).
Mais aussi le quatrième meilleur démarrage de l’histoire pour une comédie musicale, devant le remake de La Petite Sirène (95,5 millions de dollars) et juste derrière La Reine des Neiges 2 (130 millions de dollars). Enfin, avec 164,2 millions de dollars de recettes mondiales en quelques jours, Wicked réalise également le meilleur démarrage pour une adaptation de Broadway, très loin devant Into the Woods et ses 31 millions de dollars en 2014.
Gladiator II fait mieux que le premier volet
Le péplum de Ridley Scott, Gladiator II , s’introduit dans le duo de tête en affichant, comme annoncé par les prévisions des spécialistes, 55,5 millions de dollars de recettes dans 3 573 cinémas. Le deuxième volet de la saga réalise ainsi un meilleur démarrage que son prédécesseur Gladiator qui avait rapporté 34,8 millions de dollars au box-office américain lors de son week-end d’ouverture en l’an 2000. Gladiator II espère dépasser les 465 millions de dollars de recettes mondiales du premier film et justifier son budget de 250 millions de dollars en production, auxquels s’ajoutent 100 millions de dollars de promotion. Dans le monde, le péplum de Ridley Scott a déjà récolté 221 millions de dollars depuis sa sortie.
Produits respectivement par les mastodontes Universal et Paramount, les deux films ont bénéficié d’énormes campagnes marketing. Avant leur sortie, Internet regorgeait déjà de « memes » – image, vidéo ou texte, principalement caractérisé par sa nature humoristique ou sarcastique - tandis que les multiplexes et les centres commerciaux du pays se paraient des tons verts et roses associés aux sorcières de Wicked, ou de mini-Colisées en carton-pâte. Une aubaine pour les salles de cinéma qui peinent à retrouver leur fréquentation d’avant la pandémie.