Paris 2024 : 10 000 hôtels seront contrôlés en France avant le début des Jeux, annonce la ministre déléguée au Tourisme
Faire en sorte que les spectateurs "en aient pour leur argent". Quelque 10 000 hôtels seront contrôlés par la Répression des fraudes dans toute la France avant le début des Jeux Olympiques 2024, annonce la ministre française déléguée au Tourisme Olivia Grégoire sur Sud Radio, mercredi 6 décembre.
Interrogée sur les fortes hausses de prix affichées dans les hôtels sur la période des JO, la ministre déléguée a répondu que "jamais il n'y a eu d'encadrement des prix pendant les jeux olympiques et paralympiques". Olivia Grégoire a en revanche pointé "un levier efficace : c'est d'augmenter les contrôles".
"On va plus que doubler les contrôles", assure la ministre déléguée au Tourisme. "En 2023, on a eu 4 300 établissements contrôlés en France", et "il y en aura 10 000 d'ici les JO" a-t-elle annoncé. En ce qui concerne plus précisément les "1 600" hôtels présents "sur Paris Ile-de-France", "600" ont été contrôlés en 2023 et "l'intégralité" sera contrôlés d'ici les Jeux, a assuré la ministre déléguée.
"Que le consommateur soit informé du prix"
"Si les prix ne sont pas affichés, c'est possiblement une erreur et c'est condamnable. Si les prix affichés ne sont pas ceux payés, là aussi le consommateur est en droit de le faire savoir et de se plaindre", a rappelé la ministre déléguée. "Il y a un arsenal d'amendes et de sanctions extrêmement lourdes, l'important c'est que le consommateur soit informé du prix qu'il a à payer", a poursuivi Olivia Grégoire.
Elle a précisé que "900 agents" de la Répression des fraudes (DGCCRF), soit "un tiers de l'effectif total de cette administration, va être mobilisé sur le contrôle des prix, le sanitaire et le bon déroulement des Jeux olympiques". "J'appelle tout le monde à la responsabilité, les hôteliers, les restaurateurs... il est indispensable que les touristes, français ou internationaux, en aient pour leur argent, si ce n'est pas le cas ils (les professionnels) pourront être sanctionnés lourdement", a souligné la ministre déléguée.