Présidentielle américaine: rouler des mécaniques est à la mode chez les Républicains

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«Quand vous donnez des coups, ça fait plus mal si vous portez des talons», Nikky Haley, candidate à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2024. MIKE SEGAR/REUTERS

RÉCIT - Donald Trump a popularisé la testostérone en politique et normalisé l’usage des menaces, des déclarations incendiaires et des attaques humiliantes.

À la mi-novembre, au beau milieu d’une séance en commission du vénérable Sénat américain, Markwayne Mullin, sénateur de l’Oklahoma et trumpiste convaincu, a failli en venir aux mains avec Sean O’Brien, le patron d’un syndicat, venu témoigner sur des questions économiques. Depuis des mois, les deux hommes se bagarraient sur les réseaux sociaux.

Après avoir lu à haute voix les tweets injurieux du syndicaliste qui le mettait au défi de se battre, le sénateur Mullin, un ancien lutteur, lui a lancé: «C’est ici et maintenant!» «OK, parfait», a rétorqué O’Brien, ajoutant qu’il «adorerait» régler sur le champ leur différend. «Eh bien, debout! Remue tes fesses», lui a lancé le sénateur en se levant. Bernie Sanders, le président de la commission, a essayé en vain de rétablir l’ordre, avant de hurler: «Vous êtes sénateur des États-Unis, comportez-vous en tant que tel!» Le même jour, Kevin McCarthy, l’ex-speaker républicain de la Chambre, a été accusé d’avoir donné, dans un couloir du Congrès, un coup…

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