La France sous la pression des agences de notation et des investisseurs

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La remontée des taux joue sur la charge de la dette qui atteindrait 55 milliards d'euros en 2025, 70 milliards en 2027, et se rapprocherait de 100 milliards en 2028. Yann Vernerie - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - En 2025, le pays devra lever 300 milliards d’euros sur les marchés pour financer son déficit. Un niveau historique.

C’est reparti pour un tour. Vendredi soir, au lendemain de la présentation du budget, l’agence Fitch délivrera son nouveau bulletin de notes à la France. Elle sera suivie par Moody’s le 25 octobre, puis Standard & Poor's (S&P) le 29 novembre. Les notations attribuées à Paris diffèrent entre les trois institutions américaines. En mai dernier, S&P avait abaissé la note de AA à AA- sanctionnant la « détérioration de la position budgétaire » du pays. Fitch l’avait devancé, en avril 2023. En revanche, Moody’s a maintenu au printemps, la note souveraine de la France, au niveau Aa2, l’équivalent d’un 18 sur 20, avec perspective stable, jugeant le risque de défaut très faible malgré la récente dégradation des finances publiques du pays.

Les derniers épisodes des dégradations n’ayant pas suscité la moindre émotion sur les marchés financiers, l’échéance ne fait plus trembler grand monde au sein de l’exécutif. Pour cette nouvelle salve, les regards…

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