Guillaume Tabard: «Pourquoi le statu quo l’emportera après le 9 juin»

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Le président Emmanuel Macron à Berlin, le mardi 28 mai. Annegret Hilse / REUTERS

CONTRE-POINT - Le premier objectif d’Emmanuel Macron déteste sera de laisser passer l'orage. Tenir, c'est parier que l'impact du résultat des Européennes, même spectaculaire, s'estompe rapidement.

Vivement le 9 juin ! C’est le slogan du Rassemblement national, impatient d’afficher sa puissance électorale. Vivement le 9 juin, c’est aussi ce que pensent les macronistes. Mais avec un état d’esprit inverse. Leur espoir est de tourner au plus vite la page du scrutin.

Même dans l’hypothèse d’une remontée dans la dernière ligne droite, les 25 % obtenus en 2019 par Renaissance et l’UDI, qui ont fait cette fois liste commune, sont inatteignables. En revanche, le plancher jamais atteint par un parti au pouvoir, 14 % pour le PS sous la présidence Hollande, n’est pas si éloigné des sondages actuels. Bourrasque en vue donc, dont on sait par avance qu’elle ébranle le camp qui la subit. Macron se prépare donc à des commentaires sévères et, surtout, aux affolements internes à sa majorité le sommant de tirer « toutes » les leçons du scrutin.

Or, le chef de l’État déteste se faire dicter ses choix et son calendrier. Son premier objectif sera donc de faire le gros dos et de laisser passer l’orage…

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