Née à Hongkong, Elim Chan est devenue ces dernières années un phénomène sur la scène classique internationale. Après avoir fait cette saison ses débuts à la Philharmonie de Paris et au pupitre du prestigieux New York Philharmonic, et alors qu’elle s’apprête à quitter son poste de directrice musicale de l’Orchestre symphonique d’Anvers (avec qui elle a enregistré chez Alpha un premier disque renversant de couleurs et d’énergie, All These Lighted Things), elle crée de nouveau l’événement cet été. Dirigeant pour la toute première fois au Hollywood Bowl de Los Angeles, ainsi que pour l’ouverture des Proms londoniens.
LE FIGARO. - Comment la jeune chef d’orchestre que vous êtes a-t-elle découvert la boxe?
ELIM CHAN. - C’était il y a une dizaine d’années, après avoir gagné le concours de direction Donatella Flick (qu’elle est la première femme à avoir remporté, NDLR). J’ai eu l’opportunité de devenir chef assistante au London Symphony Orchestra. Entre les répétitions, le stress et les voyages qui…