Cérémonie des Jeux olympiques : Thomas Jolly, l'homme le plus exposé de la planète

Réservé aux abonnés

Cérémonie des Jeux olympiques : Thomas Jolly, l'homme le plus exposé de la planète

Les tragédies antiques, Shakespeare, l’opéra, Starmania et, maintenant, les JO en mondovision... Thomas Jolly est un homme-orchestre devant qui cède l'impossible. Tesson/ANDBZ/ABACAPRESS

PORTRAIT - Les amateurs de théâtre, d’opéra et les fans de Starmania adorent ses mises de scène. À 42 ans, ce surdoué surnommé « le farfadet » a su s’entourer pour imaginer quatre cérémonies comme on n’en a « jamais vu ».

Parce que c’était lui, parce que c’était eux. Nul ne sait encore ce que donnera la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris vendredi soir. Mais Thomas Jolly est exactement l’homme de la situation. La valse du grand escalier du Palais Garnier sur la scène de l’opéra Bastille pour Roméo et Juliette, c’est lui. Thyeste dévorant ses enfants dans Cour d’honneur du Palais des papes dans un opéra de nuit et de lumières, toujours lui. Henri VI de Shakespeare, époustouflant marathon du petit matin au bout de la nuit à Avignon, encore lui. Starmania remonté en grand show à la Seine musicale? Lui, lui, lui...

Vendredi soir, 326 000 spectateurs et plus d’un milliard de téléspectateurs découvriront la cérémonie qu’il a conçue pour l’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Il l’a promis : tous devraient en avoir plein les yeux. Avec danseurs, chanteurs, plasticiens, circassiens, funambules, stars internationales - Céline Dion et Aya Nakamura sont annoncées, Lady Gaga espérée -, cette parade…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous