Les profs face à ChatGPT : comment les élèves fraudent, comment certains sont démasqués

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Les profs face à ChatGPT : comment les élèves fraudent, comment certains sont démasqués

En France, 55% des jeunes de 13 à 25 ans déclarent utiliser un outil d'IA générative au moins occasionnellement. lev dolgachov / Syda Productions - stock.adobe.com

ENQUÊTE - Les intelligences artificielles génératives ont fait irruption dans les salles de classe et deviennent un nouvel enjeu de l'enseignement. Un jeu du chat et de la souris s'est engagé entre les professeurs et les élèves.

«Sepulveda justifie la guerre de conquête par la thèse aristotélicienne de la servitude naturelle.» Si cette conclusion donnée à une étude de documents sur la domination des peuples amérindiens semble recevable, Marie, professeur d'histoire-géo dans une boîte à bac parisienne ne peut s'empêcher d'étouffer un fou rire nerveux en la lisant sur la copie de John, élève de troisième à la scolarité chaotique. A-t-il seulement compris le début de la moitié de ce qu'il écrivait ? Par acquit de conscience, la professeur envoie un SMS à l'élève pour lui expliquer qu'ayant eu des doutes, elle a consulté ChatGPT qui lui a confirmé être l'auteur de ce texte. Ce à quoi le garçon répond sans se démonter : «C'est bien moi qui l'ai fait mais si je suis assez doué pour être pris pour une IA, cela me flatte» (sic).

L'insolence étant un caractère intrinsèque à la jeunesse et l'art de la triche s'apprenant sur les bancs de l'école, rien d'inédit dans la réaction de ce jeune effronté. La nouveauté…

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