Comment Marylise Léon endosse le costume de leader de la CFDT

Malgré les 6h35 affichés sur les horloges et le vent glacial qui s’engouffre par les quais, le hall 2 de la gare de Lyon est déjà occupé par des dizaines de voyageurs impatients d’aller se réfugier au chaud dans leur train. Aucun ne semble prêter attention à une figure qui se détache pour s’avancer vers un portique. Bien emmitouflée et serrant un café avec les deux mains, mais déjà en grande discussion avec le responsable des relations médias, la numéro un de la CFDT, Marylise Léon, ne s’attarde pas et s’engouffre dans son TGV, direction Besançon.

Installée à sa place, elle peut commencer sa journée. Au programme de ces 2h30 de trajet : mettre au point des derniers détails du discours qu’elle prononcera dans quelques heures et répondre à un maximum de mails. Jusque-là, rien d’exceptionnel pour cette Bretonne d’origine, qui occupe depuis près de dix ans des responsabilités au sein du syndicat réformiste. Ce qui l’est plus, c’est qu’il lui faut aussi répondre à quelques questions d’un journaliste en voiture-bar. Un détail qui témoigne des évolutions dans la vie de Marylise Léon, depuis qu’elle est passée du rôle de numéro deux à celle de leader de la CFDT en juin dernier.

Six mois de métamorphose progressive, pendant lesquelles elle a appris à jongler avec les nouvelles responsabilités liées à son poste…

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