Insultes et menaces de mort, agressions physiques, viols, coups de couteau, tentative d’incendie d’une synagogue et menace terroriste extrêmement élevée… L’attentat de La Grande-Motte intervient dans un contexte d’explosion de l’antisémitisme depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023.
Le 9 août dernier, rendant hommage aux victimes de l’attentat antisémite de la rue des Rosiers en 1982, le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait souligné que « les actes antisémites en France ont été multipliés par trois depuis l’automne dernier » avec « 887 faits recensés rien que dans ce premier semestre 2024 », contre 304 pour la même période en 2023.
La tendance est à la hausse puisqu’on dénombrait 366 faits recensés de janvier à mars 2024 et 521, d’avril à juin. En mai dernier, le premier ministre, Gabriel Attal, exprimait également sa préoccupation : « Nous faisons face à une vague d’antisémitisme…