Gaza : les combats continueront tant que les otages ne seront pas libérés, annonce Tsahal
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Sur la place des otages à Tel-Aviv (Israël), l'envoyé spécial américain Steve Witkoff vient rencontrer les proches des Israéliens retenus à Gaza depuis maintenant 666 jours. "Ramenez-les à la maison", crient les manifestants en guise d'accueil. Les familles désespérées martèlent le même message depuis des mois. "Toutes les mesures doivent être prises pour arrêter le gouvernement israélien, obtenir un cessez-le-feu et mettre fin à la guerre. Il n'y a plus de temps à perdre. Rien ne fonctionne", a martelé le frère d'un otage israélien. "Ils ne survivront pas longtemps. Ils pourraient être tous à la maison si le dernier accord n'avait pas volé en éclats pour des raisons politiques", a, quant à elle, expliqué la mère d'un autre otage.
Une vidéo d'un otage diffusée par le Hamas
22 des 50 otages encore à Gaza seraient toujours en vie. Vendredi 1er août, le Hamas a publié une vidéo de l'otage que nous avons choisi de ne pas diffuser. Evyatar David y apparaît à peine reconnaissable, squelettique, dans un tunnel souterrain. À chaque preuve de vie, le même calvaire en Israël et la même torture pour les proches des captifs. "Cette vidéo, je n'ai pas pu la regarder plus d'une fois. Mes cauchemars ont empiré. J'ai augmenté la dose de mes médicaments et la mort a commencé à me sembler plus attrayante que la vie. Nous ne pouvons plus supporter cela", a confié le cousin d'un des otage.
En visite samedi dans la bande de Gaza, le chef d'état-major de l'armée israélienne a prévenu : sans libération d'otages, la guerre continuera "sans répit". Une poursuite des combats dont risquent encore de faire les frais les civils palestiniens, épuisés et affamés.