Dickens & Prince, de Nick Hornby: fan incontestable

Il fallait y penser. Fourrer dans le même sac Dickens et Prince, et puis quoi encore? A priori, on voit mal ce qui les rapproche. D’ailleurs, il y avait bien d’autres artistes dans le panthéon de Nick Hornby. Pourquoi n’a-t-il pas choisi Joan Didion, Arsène Wenger ou Edward Hopper? Après tout, il a le droit. Il fait ce qu’il veut. Le lien principal qui unit ses deux sujets se résume en gros à Nick Hornby lui-même. Ils appartiennent à ce qu’il appelle «ma famille».

Leur point commun est d’avoir connu le succès très vite et d’être mort dans la cinquantaine. Ils ont grandi dans la pauvreté. On peut avancer aussi qu’ils ont été également prolifiques et qu’ils se sont bagarrés comme des beaux diables pour toucher leurs droits d’auteur, le chanteur ayant été lésé par ses maisons de disques, l’écrivain plagié par des scribouillards sans scrupule («Si Dickens avait connu internet, il aurait perdu ce qu’il lui restait de raison»).

Cet exercice d’équilibriste pratique le zigzag et se révèle assez joyeux…

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