Envoyé spécial sur l’île de Sein (Finistère)
Météorologiquement, Emmanuel Macron a toujours eu plus de chance que François Hollande. Quand ce dernier s’était rendu sur l’île de Sein, en août 2014, les images du président détrempé, la pluie ruisselant sur ses lunettes - il avait refusé le parapluie - avaient marqué les esprits. D’autant que le socialiste affrontait aussi, à l’époque, une véritable tempête politique : son gouvernement avait volé en éclats après l’épisode de la « cuvée du redressement » d’Arnaud Montebourg, le tout après deux cuisantes défaites électorales, aux municipales puis aux européennes.
Dix ans plus tard, après le lourd désaveu des européennes et une dissolution qui a plongé son camp dans le désarroi, Emmanuel Macron traverse à peu près les mêmes affres que son prédécesseur. Mais il peut au moins compter sur le soleil breton quand il atterrit en hélicoptère, ce mardi, sur la petite île située au large de la pointe du Raz (Finistère), pour saluer à son tour…