Beaucoup ne l’ont pas vue venir. À 37 ans, la députée européenne (Renaissance) Valérie Hayer est inconnue du grand public, mais elle occupe désormais l’un des postes clés du Parlement européen. Depuis qu’elle a été élue à la tête du groupe macroniste Renew, jeudi dernier, devenant la deuxième femme à diriger la famille centriste après Simone Veil, ses nouvelles fonctions la placent en première ligne. En particulier à l’approche des élections européennes du 9 juin.
Son prédécesseur à ce poste, Stéphane Séjourné, ne se préparait-il pas à prendre la tête de la liste du camp Macron, avant d’être nommé au ministère des Affaires étrangères? Résultat, dans les discussions des hauts gradés macronistes, à Paris comme à Bruxelles, Valérie Hayer rejoint désormais la série des potentiels candidats. Le chef de l’État, qui a sondé Richard Ferrand et testé Jean-Yves Le Drian, ne désespère pas de convaincre son ancien ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, de revenir en politique pour endosser ce…