Le Parti socialiste prétend incarner l’alternative au macronisme

À force de passer, depuis 2020, toutes leurs fins d’été dans la préfecture du Loir-et-Cher, les socialistes ont fini par y développer la langue de Blois. Ils en appellent par-ci à la « responsabilité », promettent par-là « des compromis ». Alors que François Bayrou et ses ministres chuteront, le 8 septembre, après un vote de confiance de l’Assemblée nationale, et puisque le Parti socialiste est un « parti de gouvernement », il doit gouverner, répètent-ils. « Nous sommes prêts, revendique le premier secrétaire, Olivier Faure, au nom de la gauche. Nous sommes prêts à nous mettre au boulot pour redresser notre pays, dans la justice, avec tous ceux qui le souhaitent, sur la base de notre projet et de notre méthode. » « Si c’est nous qui permettons au camion d’avancer, autant nous donner le volant », sourit Boris Vallaud, président du groupe à l’Assemblée. Et, pour une fois, les roses ont rangé leurs épines pour pousser dans le même sens....