Antonia Orellana, la ministre qui se bat pour le retour du droit à l’avortement au Chili

La militante et journaliste chilienne, devenue ministre de la Femme et de l’Égalité des genres en 2022 dans le gouvernement de Gabriel Boric, défend un projet de loi pour légaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines.

Trente-six ans après l’interdiction de l’avortement thérapeutique par la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), Antonia Orellana a annoncé, mercredi 28 mai : « Nous allons ouvrir le débat au Parlement. » Les femmes ayant recours à l’avortement « ne doivent plus être poursuivies pénalement : au contraire, le système de santé public doit être prêt à les accueillir », a-t-elle poursuivi.

Dépénaliser l’avortement sous toutes ses formes est une revendication historique des collectifs féministes au Chili, où l’IVG est autorisée depuis 2017 mais seulement en cas de danger pour la vie de la mère, de l’enfant ou de viol. Toutefois, ce projet devra faire face à un Parlement composé des deux Chambres sans majorité de gauche et avec une droite rejetant tout élargissement du droit à l’avortement.

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