Caracas
« Si vous ne voulez pas que le Venezuela plonge dans un bain de sang , dans une guerre civile fratricide, produit des fascistes, il faut nous garantir la plus grande victoire électorale de l’histoire de notre peuple. » Le 16 juillet dernier, les paroles de Nicolas Maduro se faisaient menaçantes. Avertissait-il de mettre le feu au pays en cas de défaite le 28 juillet ? Lors de son meeting de fin de campagne, à Caracas, jeudi dernier, ses supporteurs se sont chargés de l’explication de texte de leur leader.
« Le danger vient de l’opposition », cette « droite fasciste » qui veut « diviser les Vénézuéliens », explique Yaneth, cinquantenaire, originaire d’un quartier populaire. « Ce que l’on veut, c’est vivre en toute tranquillité. » Le chef de l’État, aux tendances pourtant clairement autoritaires, se présente comme le « gardien de la paix » du pays.
Ses spots télévisés montrent un peuple…