«Sionistes, hors de nos facs» : l’ENS, l’autre grande école qui vit sous le joug de militants radicaux propalestiniens

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«Sionistes, hors de nos facs» : l’ENS, l’autre grande école qui vit sous le joug de militants radicaux propalestiniens

Un étudiant brandit un drapeau palestinien tandis que d'autres tiennent une banderole avant l'évacuation des étudiants activistes propalestiniens qui occupaient la cour principale de l'École Normale Supérieure (ENS) à Paris, le 26 mai 2024. JULIEN DE ROSA / AFP

ENQUÊTE - Membres du Conseil d’administration visés, occupation des locaux, interventions intempestives… Depuis le 7 octobre, la prestigieuse École normale supérieure, rue d’Ulm à Paris, fait face à une fronde d’étudiants qui soutiennent Gaza et exigent un «boycott» pur et simple d’Israël.

Après Sciences Po et plusieurs universités dont La Sorbonne, c’est au tour de la prestigieuse École normale supérieure, rue d’Ulm à Paris, de s’enflammer sur la guerre menée par Israël contre le Hamas à Gaza. Le 21 mai, une poignée de militants - autour de 20 - a tout simplement décidé d’installer des tentes dans la cour principale de l’établissement du cinquième arrondissement parisien pour marquer leur soutien à la cause palestinienne. Ces normaliens ont ensuite été rejoints par des personnes «extérieures», précise l'ENS au Figaro. L’objectif : afficher une solidarité plus claire et plus concrète au peuple palestinien victime, d’après eux, d’un «génocide» orchestrée par l’État hébreu.

Pendant les quelque six jours durant lesquels l’ENS a été occupée, on a entendu régulièrement chanter sous les arbres qui ombragent le cloître formé par les frontons des bâtiments vieux de plusieurs siècles des slogans tels que «From the river to the sea, Palestine will be free» ou «De Paris à Gaza…

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