Mostra de Venise: Angelina Jolie, une Maria Callas solitaire et malheureuse en amour

Réservé aux abonnés
Angelina Jolie joue Maria Callas de façon convaincante, si l'on accepte qu'elle parle en anglais. FilmNation Entertainment.

CRITIQUE - Pablo Larrain signe un portrait convenu de la Diva quelques jours avant sa mort à Paris en 1977. Une reconstitution qui sonne faux.

Pablo Larrain est désormais un habitué de la Mostra. L'an passé, le réalisateur chilien assommait les festivaliers avec Le Comte, production Netflix et satire pénible de la dictature de Pinochet. Avec Maria, il revient cette année à un genre dont il a fait sa spécialité : le portrait de femme célèbre. Il y a d'abord eu Jackie (2016), avec Natalie Portman, qui montrait l'assassinat de JFK vu depuis la Première Dame, dépossédée de son mari lors de funérailles nationales, seule avec son chagrin - Larrain parlait de Jackie comme d'une «reine sans couronne». Puis Spencer (2021), portrait de la Princesse Diana sous les traits de Kristen Stewart. Larrain la mettait en scène lors de son dernier Noël dans la famille royale, en 1991, dans la résidence de Sandringham, là même où Diana a grandi, alors que son couple avec le Prince Charles agonise. Le procédé est le même dans Maria. Larrain raconte Maria Callas à travers ses derniers jours en septembre 1977 à Paris. Encore une…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 72% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous