Mort de Diogo Jota : «La famille a ma parole qu’ils ne roulaient pas trop vite», deux témoins contestent la version de la Guardia espagnole

De nouveaux éléments une semaine après le drame. Jeudi dernier sur l’autoroute A-52 dans la province de Zamora (nord-ouest de l’Espagne), l’ex-joueur de Liverpool Diogo Jota et son frère André Silva ont perdu la vie lors d’un accident de la circulation, suscitant l’émotion du monde du football. Dans les jours qui ont suivi, un premier rapport d’expertise de la «Guardia civil» espagnole a informé que «tout tendait vers un grand excès de vitesse  par rapport à la limite autorisée sur la route», et que «les marques laissées» par l’un des pneus du véhicule, une Lamborghini Huracan de location, étaient actuellement à l’étude.

Alors que l’enquête reste en cours, pour déterminer les circonstances du décès des deux footballeurs portugais, deux témoignages sortis dans la presse apportent ce jeudi une version différente des faits. Interrogé par le tabloïd portugais Correio de Manha, le chauffeur routier José Aleixo Duarte révèle avoir été doublé «à vitesse modérée», cinq minutes avant l’accident, par la Lamborghini Huracan, conduite vraisemblablement par Diogo Jota.

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«Ils conduisaient très calmement»

Le témoin pointe par ailleurs le mauvais état de la chaussée et indique qu’un autre conducteur aurait vu le véhicule déraper sur l’autoroute. José Azevedo, lui, s’est présenté sur les réseaux sociaux comme l’auteur de la vidéo montrant la Lamborghini en flammes dans la nuit. Le chauffeur routier déclare : «J’ai filmé, je me suis arrêté, j’ai essayé d’aider, mais malheureusement, je n’ai rien pu faire. J’ai la conscience tranquille. Je sais ce que j’ai vécu cette nuit-là, car je ne savais pas qui était à l’intérieur. Mes plus sincères condoléances à la famille.»

Ensuite, le témoin nie le potentiel excès de vitesse de la voiture qui transportait les deux frères. «La famille a ma parole qu’ils ne roulaient pas trop vite. J’ai pu voir la marque et la couleur de la voiture lorsqu’ils m’ont dépassé. Ils conduisaient très calmement, appuie-t-il. Je conduis sur cette route tous les jours, du lundi au samedi. Je sais de quelle route il s’agit, et j’ai vu des choses vraiment scandaleuses sur d’autres voitures, mais ils conduisaient très calmement. Il faisait sombre, et malgré cela, j’ai pu parfaitement voir la marque et la couleur du véhicule. Plus tard, malheureusement, l’accident s’est produit.»

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