Par Rosaria Amato et Giulia D'Aleo (La Repubblica)
Qu'ils soient affichés dans leurs bios Instagram ou cachés au milieu d'autres liens sur leurs réseaux sociaux, les liens vers les chaînes Onlyfans — et les contenus à vendre – sont de plus en plus faciles à trouver. Qu'elles soient influenceuses, mannequins, showgirls de la télévision ou étudiantes, elles sont toutes attirées (et souvent aveuglées) par la promesse de monétiser des contenus plus ou moins sexuellement explicites, un marché qui représente plus de 5,6 milliards de transactions par an dans le monde. Si les deux Bolonaises Giulia Ottorini et Eleonora Bertoli, qui font l'objet d'une enquête de la Garde des finances italienne pour évasion fiscale, étaient inconnues du fisc, elles ne l'étaient certainement pas de leurs millions de followers. Et elles ne sont pas les seules à s'adonner à cette activité. En effet, des milliers de jeunes filles dans toute l'Italie ont désormais découvert qu'elles pouvaient gagner de l'argent grâce à…