Est-ce qu'en recevant ses ailes le 22 avril dernier, Sophie Adenot s'imaginait bientôt fouler la Lune ? Symbole de sa promotion officielle en tant qu'astronaute par l'ESA, cet insigne, qui lui a été remis quatorze ans après Thomas Pesquet, préfigure tout d'abord un premier vol sur l'ISS entre 2026 et 2030. Certes. Mais l'annonce du retard, par la Nasa, du début des missions Artemis d'un an pourrait participer d'un alignement des planètes qui permettrait à cette Française de 41 ans, issue de la promotion Hoppers (comme un kangourou), d'espérer faire partie des heureux élus pour retourner sur notre satellite nocturne.
En 2023, elle l'avouait déjà dans nos colonnes : « Je suis très contente d'aller dans l'ISS, mais la Lune est évidemment un grand rêve. Quel astronaute ne vous dirait pas qu'il veut en être ? Mais il faut prendre les choses étape par étape. L'orbite basse d'abord. Après, on verra. » Devenir la première Française à partir sur la Lune irait bien avec le reste de…