À peine voilées, les premières accusations ont fusé dès vendredi soir, alors que l’attaque terroriste était toujours en cours. «La Russie tuera les dirigeants ukrainiens s’ils sont liés à l’attaque de Moscou», a lancé sur Telegram l’ancien président Dmitri Medvedev, fidèles à ses traditionnelles sorties à la serpe. Quelques instants plus tôt, Mykhaïlo Podoliak, le conseiller de Volodymyr Zelensky, récusait fermement toute responsabilité de l’Ukraine. Qualifiant ces accusations «d’absolument absurdes», il assure que Kiev «n'a jamais utilisé de méthodes de guerre terroristes». La Légion Liberté de la Russie, une unité de combattants russes anti-Kremlin impliqué dans des incursions armées sur le territoire russe ces dernières semaines, a également nié toute implication.
Samedi, Vladimir Poutine a une nouvelle fois désigné la responsabilité de l’Ukraine, affirmant dans son adresse télévisée que les «quatre assassins» avaient été arrêtés à Khatsun, dans la région de Briansk à l’ouest de la Russie…