"La pression, c'est moi qui me la mets" : Isack Hadjar savoure sa première saison "satisfaisante" en Formule 1

Le rookie s'est fait sa place. Avec 21 points au compteur au championnat du monde de Formule 1, le pilote français Isack Hadjar est 11ème au classement des pilotes avant le départ du Grand prix de Belgique, dimanche 27 juillet, sur le circuit mythique de Spa-Francorchamps. "Je pense qu'il y a pire. Honnêtement, je suis satisfait de ma saison et je suis à l'aise dans mon équipe", sourit-il au micro de franceinfo.

Avec des points engrangés dès son troisième GP, le Parisien s'est fait une place de choix dans le paddock. Celui qui, enfant, regardait le film Cars de Disney et idolâtrait Lewis Hamilton, a donc traversé l'écran et côtoie désormais les plus grands : "Il faut être fort mentalement, ne rien lâcher. Après, en piste, je suis propre. Et même si c'est Hamilton derrière, on fait du mieux possible !", sourit-il.

"Je ne suis pas Cristiano Ronaldo !"

Le jeune pilote de Racing Bulls l'assure : il vit bien sa nouvelle célébrité. "Ça va encore, je ne suis pas Cristiano Ronaldo ! Quand je rencontre des gens, ça me fait plaisir. Je ne me sens pas oppressé. Ça reste jouable de sortir et d'aller voir des potes. Je pense que le compromis est bon...", glisse-t-il. 

Il le reconnaît toutefois : son quotidien reste très exigeant. "La pression, de toute façon, c'est moi qui me la mets. Je veux faire le mieux possible à chaque fois que je monte dans la voiture. J'ai bossé pour arriver à ce niveau-là. Ma vie a complètement changé, mon emploi du temps est chargé... J'ai signé pour ça !", rassure-t-il.

Enfin, Isack Hadjar peut compter sur le soutien d'un autre pilote français : son ami Pierre Gasly. "On a un peu un parcours similaire. On a beaucoup parlé, il m'a donné beaucoup de conseils, comme la gestion à l'approche des week-ends..." Performant, bien entouré et surtout ambitieux : le jeune pilote assume son objectif de rouler, un jour, pour l'écurie principale Red Bull.