Chambre d’or, citerne-lit... Les abris design du chemin de Compostelle

Envoyée spéciale à Queyrières (Haute-Loire)

À 1 170 m d’altitude, la vue est magique. Il suffit de s’asseoir sur l’un des deux bancs de pierres sèches devant le refuge pour contempler le paysage vallonné, et au loin les sucs végétalisés et rocailleux par endroits. C’est ce panorama époustouflant qui a conquis la designer Constance Guisset, et qu’elle fait partager aujourd’hui aux «Saint-Jacques», surnom des marcheurs du chemin de Compostelle.

Nous sommes à Queyrières, village de 300 habitants en Haute-Loire, aux confins de l’Auvergne et de la région Rhône-Alpes. Un site volcanique peuplé de monts plus ou moins hauts. Depuis quelques jours, les randonneurs du GR65 peuvent faire une halte sur le site de Raffy, pour la nuit, dans un refuge baptisé Suchaillou. Comme surgi de terre, cet abri forme un petit soulèvement, un mini-suc, en partie troglodyte, réalisé en lauzes, des pierres locales provenant du sol granitique, caractéristiques du Massif central. Inspiré d’une «chibotte» (construction…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous