Vendredi 26 avril, 10 heures du matin. Drapeau palestinien dans la main gauche, café matcha latte (lait d’avoine) au sirop d’agave dans la main droite et keffieh sur le visage, une horde d’étudiants afflue rue Saint-Guillaume, sous les regards étonnés et sévères des habitants du 6e arrondissement parisien. La présence d’un califat entre la rue du Bac et Sèvres-Babylone pourrait faire chuter le prix de l’immobilier dans le quartier, s’inquiètent-ils.
11 heures. Un manifestant livre à la foule les résultats de la dernière enquête d’opinion réalisée au Proche-Orient : la majorité des Israéliens sont des sionistes ! L’indignation est totale. « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre », scande le cortège, appelant à la disparition d’Israël. Tout à coup, un début de Marseillaise retentit : le coupable est immédiatement exclu. Les chants violents et nationalistes n’ont pas leur place ici, lui explique-t-on.
12 heures. Des journalistes échangent avec des manifestants. L’islamo-gauchisme…