Guerre au Proche-Orient : des affrontements dans le sud du Liban, des frappes israéliennes dans la bande de Gaza
L'Agence nationale d'information libanaise a fait état, mercredi 20 novembre, "de violents affrontements" dans le sud du Liban, et a ajouté que les forces israéliennes tentaient de "progresser vers les collines de Kfarchouba" sous une intense couverture de l'artillerie et de l'aviation. Le Hezbollah a de son côté assuré qu'il continuait de repousser la progression des forces israéliennes, notamment vers l'importante bourgade de Khiam, à environ six kilomètres de la frontière. Le mouvement libanais a par ailleurs annoncé que son chef, Naïm Qassem, allait s'exprimer dans la journée.
L'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a pour sa part déclaré mercredi, qu'après ses entretiens à Beyrouth, il se rendrait en Israël dans le but de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a averti dès lundi qu'Israël "mènera[it] des opérations" militaires contre le Hezbollah même en cas d'accord de cessez-le-feu.
Dix-sept morts à Gaza, selon la Défense civile
Les combats se poursuivent également dans la bande Gaza. La Défense civile de l'enclave palestinienne a annoncé mercredi la mort de 17 personnes, dont un bébé, dans des frappes israéliennes sur le territoire. Dans un communiqué, l'armée israélienne a, de son côté, fait état de la mort d'un de ses soldats dans des combats dans le nord de Gaza, dans lesquels un officier a aussi été gravement blessé, selon elle.
Par ailleurs, au moins quatre combattants pro-iraniens non syriens ont été tués mercredi dans des frappes israéliennes visant la ville millénaire de Palmyre, dans le centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. "Quatre combattants pro-iranien non syriens ont été tués et six autres blessés, dont des civils, dans des frappes israéliennes visant un entrepôt dans la zone industrielle, un restaurant et des bâtiments proches de l'ancienne cité de Palmyre", a précisé une ONG.