Le contraste est saisissant. Il y a tout juste trois ans de cela, l'équipe de France de cécifoot terminait bonne dernière du tournoi paralympique, devant des tribunes vides, crise sanitaire oblige. Comme l'expliquait sa nouvelle star, Frédéric Villeroux, «personne ne s'intéressait à nous». Et puis samedi soir, dans un Stade Tour Eiffel – merveilleux écrin de ces Jeux paralympiques – plein à craquer et chauffé à blanc dès qu'il lui était permis de monter dans les décibels, les Bleus ont fait tomber les champions du monde argentins aux tirs au but (1-1, 3 réussites à 2). Tout un symbole pour Gaël Rivière : «On gagne ce titre en finale contre l'Argentine, au tir au but. Dans le monde récent du football français, on ne peut pas faire mieux en termes de scénario. En 2022, j'étais tellement triste quand l'équipe de France a perdu la finale de la Coupe du monde et là, de se dire qu'on a battu l'Argentine, qui nous a fait tellement mal à nous, amoureux du football français, cela…