Gaza : "Quand le Hamas va-t-il être sérieux ?", demande l'ambassadeur d'Israël en France après le retard de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu

"Le meilleur moyen de commencer une trêve, c'est vraiment de vouloir faire la trêve", a souligné l'ambassadeur d'Israël en France Joshua Zarka, dimanche 19 janvier, alors que l'armée israélienne a annoncé un retard dans l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, prévue initialement dimanche à 6h30 GMT (7h30 en France). Le Hamas n'a pas encore remis la liste d'otages devant être libérés dans la journée, comme le réclamait Israël.

"Quand est-ce que le Hamas va être sérieux ?", a-t-il poursuivi. Selon lui, "le Hamas, qui a initié cette guerre, a tout fait pour détruire la possibilité de vivre ensemble", "maintient les otages et ne donne pas les listes". Le mouvement islamiste palestinien a reconnu dans un communiqué un retard "dans la fourniture des noms des otages devant être libérés", et ce "pour des raisons techniques sur le terrain".

Le Hamas "veut que la guerre se perpétue"

Selon les termes de l'accord, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés, dans une première phase étalée sur six semaines. En échange, Israël doit libérer 737 prisonniers palestiniens, selon le ministère israélien de la Justice. "Ce qu'ils veulent, c'est faire en sorte que la guerre se perpétue, qu'on ne puisse pas créer des conditions qui mèneront à la paix avec les Palestiniens", a déploré le diplomate, qui a assuré croire encore à l'entrée en vigueur du cessez-le feu. "C'est une trêve qui est très difficile à accepter, nous l'avons acceptée d'une façon très claire", a fait valoir Joshua Zarka.