Autour d’Emmanuel Macron, le retour du carré des macronistes historiques

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Richard Ferrand arrive à l’Élysée pour l’investiture d’Emmanuel Macron, le 7 mai 2022. François Bouchon / Le Figaro

RÉCIT - Richard Ferrand, Stanislas Guerini, Julien Denormandie, Philippe Grangeon : sur fond de lutte d’influence face à Gabriel Attal, bientôt en lice pour prendre le parti présidentiel, les premiers compagnons de route du chef de l’État ont discrètement repris du service, malgré leur retrait de la politique.

Un homme prend la parole pour défendre Emmanuel Macron. Cela fait plusieurs mois qu’il ne s’est pas rendu au siège parisien de Renaissance. Ce jeudi 10 octobre, Richard Ferrand insiste, devant les responsables de la formation présidentielle, réunis en bureau exécutif : « Je suis contre le grand effacement. » L’ancien président de l’Assemblée nationale n’a relevé aucune référence au chef de l’État dans une récente tribune de soutien à Gabriel Attal, pressenti pour briguer la tête du parti. Il s’en agace : « Soit c’est un oubli et c’est emmerdant, soit ce n’en est pas un et ça l’est encore plus. »

Présent autour de la table, un autre Marcheur de la première heure, Stanislas Guerini, s’exprime aussi. L’ancien numéro un du parti macroniste s’est inquiété, ces derniers jours, du scénario d’une « mauvaise confrontation » entre l’ex-premier ministre et sa prédécesseur, Élisabeth Borne, alors que les militants sont appelés à voter à partir…

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