Un homme prend la parole pour défendre Emmanuel Macron. Cela fait plusieurs mois qu’il ne s’est pas rendu au siège parisien de Renaissance. Ce jeudi 10 octobre, Richard Ferrand insiste, devant les responsables de la formation présidentielle, réunis en bureau exécutif : « Je suis contre le grand effacement. » L’ancien président de l’Assemblée nationale n’a relevé aucune référence au chef de l’État dans une récente tribune de soutien à Gabriel Attal, pressenti pour briguer la tête du parti. Il s’en agace : « Soit c’est un oubli et c’est emmerdant, soit ce n’en est pas un et ça l’est encore plus. »
Présent autour de la table, un autre Marcheur de la première heure, Stanislas Guerini, s’exprime aussi. L’ancien numéro un du parti macroniste s’est inquiété, ces derniers jours, du scénario d’une « mauvaise confrontation » entre l’ex-premier ministre et sa prédécesseur, Élisabeth Borne, alors que les militants sont appelés à voter à partir…