Un maigre bilan. Luc Besson et son nouveau blockbuster Dracula réalisent des débuts contrastées au box-office français, cinq jours après sa sortie en salles le 30 juillet dernier. L’adaptation du roman épistolaire de Bram Stoker, déjà parue une trentaine de fois au cinéma, a enregistré 215 348 entrées sur 559 écrans pour son premier week-end d’exploitation, d’après les chiffres de lundi soir relayés par Le Parisien . Il fait moins bien que Les Bad Guys 2, le film d’animation de Pierre Perifel, auteur de 316 219 entrées sur la même période.
Tout n’est pas à jeter pour le réalisateur parisien. Avec ce score, Dracula réalise tout de même le cinquième meilleur démarrage de l’année pour un film français. Le long-métrage porté par Caleb Landry Jones, Christoph Waltz et Zoe Bleu fait également beaucoup mieux que le précédent film de Luc Besson au cinéma. Son drame Dogman, sorti en 2023, avait attiré quelque 139 000 spectateurs dans les salles obscures en première semaine, avant de finir à un peu moins de 290 000 entrées.
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Passer la publicité« Un film qui sent la poussière »
Il reste cependant très loin des standards de Luc Besson, dont le Valérian et la Cité des mille planètes a rassemblé 1,6 million de spectateurs en quelques jours lors de sa parution en 2017. Trois ans plus tôt, Lucy avait enregistré 1,9 million d’entrées. À ce jour, ce deuxième long-métrage est le plus gros succès hexagonal de tous les temps. À titre de comparaison, même Anna avait fait mieux que Dracula, cumulant près de 281 000 entrées en une semaine.
Le Dracula de Besson s’avère un film qui sent la poussière
Olivier Delcroix, critique cinéma au Figaro
L’impopularité de Dracula n’est pas une surprise. Le film pâtit d’une critique acerbe de la part des journalistes. Au Figaro, notre critique cinéma Olivier Delcroix lui a donné une maigre note de 1/4. « Le Dracula de Besson s’avère un film qui sent la poussière, a-t-il écrit. Pas celle des récits bibliques, mais, plus prosaïquement, celle que l’on trouve sur les meubles remisés au grenier. » Les salles obscures peinent également à retrouver leur rythme de 2024. Le Figaro a récemment révélé que la fréquentation a chuté de 12 % au premier semestre de 2025 par rapport à celui de l’année passée. Ceci explique cela.
Bande-annonce de Dracula (2025)