Avec la chute annoncée du gouvernement Bayrou, la gauche met le cap sur Matignon

D’ici au 8 septembre, date à laquelle toutes les oppositions baisseront le pouce, François Bayrou est un premier ministre mort-vivant. Pour la gauche, avant même le vote de confiance, il est déjà enterré. C’est donc à la suite qu’elle réfléchit. Mais quelle suite ?

La démission à effet différé de François Bayrou offre à la gauche l’occasion d’imposer son agenda social, alors que la colère populaire réclame davantage de justice fiscale avec, entre autres, le mouvement « Bloquons tout ». Mais les insoumis, les socialistes, les écologistes et les communistes écriront-ils la suite de l’histoire ensemble, comme le souhaitent avec insistance les Verts ?

« Nous avons certes des faiblesses et des désaccords mais surtout un projet commun et une méthode parlementaire. Nous sommes cohérents », résume Cyrielle Chatelain, présidente...