Hôpital public : la fronde des futurs internes face à la baisse du nombre de postes ouverts

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Hôpital public : la fronde des futurs internes face à la baisse du nombre de postes ouverts

CHU de Nantes (image d’illustration).  olrat / stock.adobe.com

ENQUÊTE - Deux pétitions des candidats à l'internat ont déjà réuni plus 5000 signatures. Ces étudiants de la promotion 2024 dénoncent une diminution de 1500 postes dans des spécialités dont l'hôpital a un besoin urgent. Certains sont tentés de quitter la France.

La parenthèse olympique s'est refermée, et les problèmes du pays remontent à la surface. Notre système de formation médical n'aurait pas la médaille d'or à laquelle il peut prétendre, tant ceux qui s'y engagent redoutent ce qui les attend. En cinq jours seulement, au cœur de l'été, plus de 5000 étudiants en médecine de sixième année ont déjà signé une pétition en forme de supplique – soit plus de la moitié de la promotion. Rappelons ici qu'au terme du second cycle des études de médecine – l'externat –, les étudiants de cinquième année passent le concours de l'internat. En fonction de leur classement, ils sélectionnent à la fois les spécialités espérées et les villes où elles sont proposées. Ils seront internes pendant cinq ans, percevront un salaire modeste, en assumant une mission de service public cruciale pour l'État dans un contexte d'engorgement des hôpitaux publics. Depuis 2017, le cursus de formation des étudiants a été soumis à des changements profonds (pédagogie moins…

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