À Saint-Brevin-les-Pins, le conflit autour de l’accueil des migrants a laissé des traces

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À Saint-Brevin-les-Pins, le conflit autour de l’accueil des migrants a laissé des traces

Les premiers réfugiés accueillis au Cada de Saint-Brevins-les-Pins, le 4 décembre. Franck Dubraý/PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

REPORTAGE - L’installation d’un centre d’hébergement d’urgence pour migrants, en 2016, avait suscité des remous dans cette commune paisible de 15.000 habitants.

À Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique)

Sur le bord de la route menant aux dunes et à l’océan Atlantique, le bâtiment au portail vert jouxte l’école primaire publique. L’ancien centre de loisirs de la Pierre-Attelée est désormais surveillé par les gendarmes et des agents de sécurité y effectuent des rondes. Le 4 décembre dernier, les premiers migrants sont arrivés dans ce nouveau Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) de 110 places, à Saint-Brevin-les-Pins. «Ces familles étaient déjà dans le département, sur d’autres sites d’hébergement. Leurs pays d’origine sont: Soudan, Guinée, Érythrée, Sierra Leone, Liberia et Niger», précise au Figaro la préfecture de Loire-Atlantique.

Les autorités ont inauguré les lieux en catimini, en présence du sous-préfet et de la maire (sans étiquette) Dorothée Pacaud. Seules trois photos ont filtré dans Ouest-France. Car l’ouverture de ce Cada a suscité de fortes tensions dans cette commune de bord de mer de 15.000 habitants, d’ordinaire bien paisible

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