Avec sa proposition de soutien sans participation, Jean-Luc Mélenchon tente de reprendre la main

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Le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, lors d’un discours aux Amfis 2024, les universités d’été du parti, le 23 août 2024. EMMANUEL DUNAND / AFP

ANALYSE - En évoquant la possibilité qu’aucun Insoumis ne siège au sein d’un gouvernement mené par Lucie Castets, le leader de la gauche radicale a mis Emmanuel Macron sous pression, mais pas que.

Sacré coup de Trafalgar. Une simple question lancée par Jean-Luc Mélenchon au micro du «13 heures » de TF1 samedi a agité l’ensemble de la classe politique depuis lors. « Le gouvernement de Mme  Lucie Castets, s’il ne comportait aucun ministre Insoumis, est-ce que vous vous engagez à ne pas voter la censure ? », s’est-il contenté de demander à la droite et au centre. La présence de personnalités issues du parti mélenchoniste est effectivement utilisée comme prétexte au renversement d’un gouvernement du Nouveau Front populaire depuis début juillet. Emmanuel Macron lui-même a demandé à Lucie Castets, lors de leur entretien à l’Élysée vendredi, si elle comptait bien nommer des ministres issus de LFI dans son gouvernement. Preuve de l’importance que revêt cet élément pour le président dans le choix du futur premier ministre.

Force est de constater que la sortie tactique de Jean-Luc Mélenchon a plutôt bien fonctionné. La droite…

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