Naples: les recettes de Clotilde Vayer pour ressusciter une troupe classique

Envoyée spéciale à Naples

«Vous savez que je prends la direction artistique du San Carlo de Naples. Prendriez-vous celle du ballet?» Clotilde Vayer se souvient de cette proposition de Stéphane Lissner, en 2020, dans son bureau de l’Opéra de Paris. «J’ai hésité pour ma famille. Mais j’avais besoin de respirer.» À l’Opéra de Paris, Clotilde Vayer est entrée petit rat, a été couronnée première danseuse par Noureev, qui l’estimait fort, pour terminer maître de ballet adjointe à la direction de la danse de Benjamin Millepied et d’Aurélie Dupont. Autrement dit, en cinquante ans entre ses murs, elle a tout vu, tout appris et beaucoup transmis. Mais Naples… Le ballet se résume alors à douze danseurs sous la direction de Giuseppe Picone, chorégraphe qui signe des pièces qu’il danse avec eux. «Il doit partir, et je veux remonter un ballet» insiste Stéphane Lissner. Clotilde Vayer obtient la promesse d’une compagnie avec des effectifs conséquents. Ça n’est pas tous les jours qu’on remet entre vos mains…

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