Guillaume Tabard: «La large tolérance à gauche des macronistes pour les élections législatives»

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Emmanuel Macron assiste à une cérémonie de revue des troupes, qui participeront au défilé du 14 juillet à Paris le 2 juillet 2024. AURELIEN MORISSARD / AFP

CONTRE-POINT - Le chef de l'État a renoncé au «ni-ni» autant qu'à la nuance pour réactiver un «front républicain» dont il avait lui-même décrété l'inefficacité.

Qu’il semble loin le temps où, pour Gabriel Attal, Insoumis, socialistes et écologistes étaient « bonnet rouge et rouge bonnet » et où il déplorait que les « attitudes » des amis de Mélenchon aient « déteint » sur l’ensemble de la gauche. C’était pourtant il y a à peine un mois. Qu’il semble loin le temps où Emmanuel Macron et son premier ministre renvoyaient dos à dos les deux « extrémismes », l’un de droite et l’autre de gauche. C’était pourtant il y a quelques jours encore. Face à la perspective d’une majorité absolue pour le Rassemblement national, le chef de l’État a renoncé au « ni-ni » autant qu’à la nuance pour réactiver un « front républicain » dont il avait lui-même décrété l’inefficacité.

L’Élysée se défend d’avoir validé une ligne qui vaudrait absolution de toutes les dérives des Insoumis depuis sept ans. Avec un argument électoral d’abord : le RN peut gagner dimanche, pas le Nouveau Front populaire. Autrement dit permettre l’élection de députés de gauche ne serait…

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