Les fleurons du CAC 40 rattrapés par les turbulences macroéconomiques et géopolitiques

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Le patron de Stellantis Carlos Tavares au lancement de la production de Fiat Panda à Kragujevac en Serbia. Zorana Jevtic / REUTERS

Après trois années fastes, les profits nets cumulés de ces géants mondiaux de l’industrie, des services et de la finance ont baissé de 12,8 % au premier semestre. Les écarts se creusent entre les secteurs d’activité et entre les acteurs.

L’atterrissage est plutôt brutal. Les fleurons français de l’industrie, des services et de la finance, qui semblaient immunisés contre les turbulences macroéconomiques et géopolitiques, ont fini par être rattrapés par la réalité. Inflation, hausse des taux d’intérêt, craintes d’un ralentissement de la croissance, tensions sino-américaines, guerre en Ukraine et au Proche-Orient… 

Entre fin 2021 et fin 2023, rien de tout cela n’avait arrêté la surprenante croissance du chiffre d’affaires et des profits des géants du CAC 40, qui se confirmait semestre après semestre. Depuis le début de l’année, la tendance s’est inversée. Selon nos calculs, les profits nets cumulés des géants du CAC 40 ont baissé de 12,9 % au premier semestre de 2024. Leur chiffre d’affaires cumulé a, lui, diminué de 2,4 %.

La correction est significative, même si l’on est très loin du crash redouté par les Cassandre. D’une part, aucun des géants du CAC 40 n’est en pertes ; d’autre part…

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