Sites laissés à l’abandon ou détruits, facture salée… Depuis 2004, les JO d’Athènes ont laissé un goût amer aux Grecs

Réservé aux abonnés
Le complexe olympique l’Oaka, à Athènes, délaissé pour des raisons de sécurité, tant le site est en mauvais état. ALEXANDROS BELTES/EPA/MAXPPP

ENQUÊTE - La plupart des sites construits pour accueillir les épreuves, il y a vingt ans, n’ont pas été entretenus. Cette négligence a coûté très cher, peu avant la crise financière qui a fini de mettre le pays à genoux.

Athènes

Il règne un grand calme aux abords du complexe olympique Oaka, dans la banlieue nord de Maroussi, à vingt minutes du centre d’Athènes. Il faut dire que depuis le mois de septembre dernier, cette masse blanche de 199.000 mètres carrés, dotée de pistes cyclables, piscines, installations de tennis et salles d’entraînement d’athlétisme, est totalement fermée au public. Les structures métalliques du toit - conçues par l’architecte espagnol Santiago Calatrava - ont été jugées dangereuses par les autorités. Une dizaine d’événements et concerts ont été annulés, laissant les Grecs désemparés. «Tout est rouillé, c’est un énorme fantôme de structure blanche dont personne ne se soucie depuis vingt ans», déplore Dimitri Partakis. Ce retraité emprunte les alentours du stade tous les matins pour sa marche quotidienne. En s’approchant des entrées, il ne peut s’empêcher de repenser à ce soir du 13 août 2004, quand ce stade a été dévoilé au monde entier pour la cérémonie d’ouverture des Jeux d’Athènes

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous