Adil Rami n’est pas du genre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Dans une diffusion en direct sur la plate-forme Twitch, l’ancien footballeur de l’équipe de France (36 sélections) a violemment critiqué Lamine Yamal, vedette du FC Barcelone et candidat au Ballon d’Or. «Humainement parlant, je ne peux plus me le voir», a introduit Rami, 39 ans et champion du monde en 2018. «Je m’en bats les couilles si les fans du Barça ou de Lamine Yamal ne sont pas contents, je n’en ai rien à foutre», a-t-il poursuivi.
«Footballistiquement parlant, rien à dire, c’est un crack, et certainement qu’il prendra des Ballons d’Or et des coupes d’Europe», a concédé l’ex-défenseur de Lille, Marseille, Troyes, Valence ou Séville. «Mais humainement, n... ta mère», a-t-il ajouté à l’adresse du jeune homme qui vient de fêter ses 18 ans.
Ronaldo, «pantalon baissé» et bling bling
En cause, «la manière dont il a serré la main à Cristiano Ronaldo» après la victoire du Portugal contre l’Espagne en finale de la Ligue des nations le 8 juin dernier (2-2, 5-3 aux tirs au but). Rami, retraité des terrains depuis 2023, reproche aussi à Yamal «son délire de pantalon baissé. Je vous ai appris pourquoi d’où (cette mode) vient. Ça vient des prisons aux États-Unis et au Mexique, et c’était celui qui voulait se faire en....»
L’ex-international reprend ainsi une fausse rumeur : si la mode du pantalon baissé vient bien des prisons, elle trouve sa source dans l’absence de ceinture pour les détenus (pour éviter une agression ou une tentative de suicide avec) dont le pantalon était souvent trop large. Certains détenus continuaient de porter leur pantalon ainsi après être sortis de prison afin de se reconnaître entre eux, avant que des rappeurs américains n’adoptent ce style en rupture avec la société traditionnelle.
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Rami, aperçu dans diverses émissions de télévision (Danse avec les stars, Une famille en or, Fort Boyard...) a conclu sa diatribe en évoquant les «soirées» de Yamal, qui a récemment fêté son 18e anniversaire en embauchant des artistes nains. En Espagne, le ministère des Droits sociaux avait «demandé au parquet d’enquêter pour voir si la loi a été enfreinte et, par conséquent, s’il y a eu une atteinte aux droits des personnes handicapées», avait déclaré un porte-parole du ministère.
«Ça parle déjà de ses soirées. Attends un peu la pu... de ta race (sic). Il met des gros trucs bling bling avec des gros diamants, il se prend pour un Américain. Il casse les cou...», conclut l’ancien compagnon de l’actrice Pamela Anderson, qui l’avait accusé de violences conjugales après leur rupture en 2019.