Bertille Bayart: «Voitures électriques, pourquoi l’Europe n’imite pas Biden»

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Les mesures annoncées par Joe Biden lundi concernent, tous secteurs confondus, 18 milliards de dollars d'importations de produits chinois. Evelyn Hockstein / REUTERS

ANALYSE - Le volontarisme américain pour protéger son marché intérieur des voitures électriques chinoises semble souligner la pusillanimité européenne en la matière.

Joe Biden est en campagne électorale. La preuve : il frappe fort. Washington a déclenché mardi une offensive contre les importations chinoises de véhicules électriques, de puces, d’acier, d’aluminium, ou encore de panneaux solaires. La décision la plus spectaculaire concerne les voitures avec des tarifs douaniers portés à 100 %. Donald Trump, précurseur de la guerre commerciale avec Pékin, pourrait revendiquer la victoire idéologique.

Le volontarisme américain semble souligner la pusillanimité européenne. Joe Biden montre les dents quand Xi Jinping croquait il y a huit jours le fromage des Pyrénées en compagnie d’Emmanuel Macron. Derrière les promesses de la fin de sa naïveté, qu’attend l’Europe pour, elle aussi, faire barrage douanier aux voitures électriques de la Chine ?

En octobre 2023, l’Europe a ouvert une enquête antisubventions sur les véhicules électriques importés de Chine. Pour compenser le différentiel de coûts entre une voiture « made in China » et une « made in…

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