Loi Duplomb : la façade de la permanence du député écologiste Jean-Louis Roumégas vandalisée à Montpellier par la Coordination rurale
La façade de la permanence du député (Les Ecologistes) Jean-Louis Roumégas a été vandalisée par la Coordination rurale, a appris vendredi 18 juillet ICI Hérault (ex-France Bleu) auprès de l'élu, qui a dénoncé les faits sur son compte X. "Fumier, œufs et abats d’animaux sur la façade de ma permanence", décrit l'élu sur le réseau social. La veille, c'est la permanence d'une députée Modem ayant voté pour la loi Duplomb qui a été dégradée.
L'action contre la permanence du député écologiste a été accompagnée de la pose d'une banderole de la Coordination rurale 34, avec le message suivant : "Rien à péter". Une référence à la députée écologiste Sandrine Rousseau qui avait déclaré vendredi dernier dans une interview au Média au sujet de la controversée loi Duplomb : "J'en ai rien à péter de leur rentabilité".
Le député écologiste Jean-Louis Roumégas a été prévenu par des policiers que des détritus jonchaient le sol, devant sa permanence, à Montpellier. "Trois heures à nettoyer. L’œuf ça colle. Avec le fumier et les abats, l’odeur est tenace", déplore-t-il. Dans un communiqué publié vendredi, le parlementaire indique toutefois qu'il ne portera pas plainte.
"Les auteurs de ce vandalisme minable sont complètement à côté de la plaque. Je continuerai à défendre le consommateur qui veut manger sainement et les paysans qui ont droit à un revenu décent."
Jean-Louis Roumégas, député écologiste de l'Héraultsur son compte X
L'élu rappelle qu'il a déjà reçu deux fois la Coordination rurale à sa permanence cette année et qu'il n'a jamais refusé le dialogue avec le syndicat agricole classé à droite. Il souligne aussi qu'il fait "partie des députés qui se soucient vraiment des paysans qui crèvent", en refusant des mesures comme les "accords de libre-échange", en voulant imposer aux produits importés les mêmes normes sanitaires et environnementales qu'aux producteurs français ou encore en exigeant des grandes surfaces des prix justes. "Apparemment, certains n’ont pas compris et préfèrent rester dans le camp de l’agro-industrie, des pesticides et du libre-échange", conclut-il.