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CGT, CFDT : deux façons différentes de faire du syndicalisme… et de la politique
Rétropédalage, fausse piste ou quiproquo ? Chacun sa version. Laurent Berger a décidé de donner la sienne, lundi dernier. L’ancien numéro un de la CFDT, aujourd'hui retiré de la vie public, a-t-il donné son aval à Raphaël Glucksmann avant que ce dernier le propose comme candidat à Matignon en cas de victoire de la gauche ? «Il m’en avait parlé. Mais je n’avais pas dit que j’étais d’accord», a assuré l’intéressé sur France 2, avant de balayer ce débat d’un revers de main. Pour l’ex-syndicaliste, les batailles d’ego sur le nom du prochain premier ministre ne sont rien d’autre «qu'une course de petits chevaux», absolument pas à la hauteur de l’enjeu du moment qu’est l’éventualité de «l’arrivée au pouvoir du RN». Un danger considéré comme suffisamment sérieux par Laurent Berger pour l’avoir incité à sortir de sa retraite. «Si je parle aujourd’hui, je n’en ai pas tellement envie d'ailleurs, c’est parce que je suis inquiet», a-t-il admis. L’homme n’a qu’un seul message : «le RN est un danger.»