Monaco n’était pas invité. Mercredi soir, lors de la 6e journée de Ligue des champions, les joueurs de la Principauté n’ont pas fait le poids face à Arsenal à l’Emirates Stadium (3-0). Les hommes d’Adi Hütter ont regardé les Gunners dans les yeux lors de la première demi-heure avant de craquer sur la première réalisation de Bukayo Saka de la soirée (34^e). Décimée par de (trop) nombreux blessés pour rivaliser, l’ASM a perdu beaucoup de ballons dans l’entrejeu, véritables offrandes pour les attaquants londoniens qui ont pris un malin plaisir à engloutir les espaces laissés dans le dos de la défense monégasque, placée très haute sur le terrain. L’équipe du Rocher pouvait s’estimer heureuse de ne compter qu’un seul but de retard à la pause grâce à deux superbes parades de Radoslaw Majecki (25^e, 27^e). 

L’ASM s’est (complètement) sabordée

Monaco a équilibré les débats en seconde période en étant beaucoup plus haut sur le terrain. Takumi Minamino, entré en jeu à la mi-temps, à fait beaucoup de bien à son équipe, ajoutant une qualité technique indéniable dans l’entrejeu et dans les 25 derniers mètres. L’ASM a dominé la majeure partie du second acte sans jamais inquiéter véritablement le gardien David Raya. Les Rouge et Blanc ont manqué de mordant, de tranchant dans la zone de vérité face à des Londoniens qui faisaient le dos rond. 

Sans concrétiser leur temps fort, les joueurs du Rocher se sont faits (logiquement) punir une nouvelle fois par Saka (78^e), sur une grossière erreur de la défense centrale signée Thilo kherer et Mohammed Salisu. Kai Havertz, qui a pris part à la victoire des siens à la 73e minute, a parachevé, grâce à la maladresse de la défense monégasque une nouvelle fois, le succès d’Arsenal (88e). En empochant les trois points à domicile, les Gunners, actuels troisièmes de cette Ligue des champions, entérinent quasiment leur place dans le top 8 et une qualification directe en huitièmes de finale. De son côté, l’ASM encaisse une deuxième défaite consécutive en C1 et plonge au 16^e rang. La Principauté conserve tout de même de (très) grandes chances d’être dans les 24 équipes qui verront les barrages.