Malgré les contestations, Anne Hidalgo impose les 50 km/h sur le périphérique parisien

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Opposée à cet abaissement, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, va confier à « l’institut Paris Région la mise en place d’un baromètre mensuel du périphérique qui mesurera et rendra publiques les mesures sur le bruit, la pollution de l’air, la vitesse et les embouteillages ». Jan Kliment / stock.adobe.com

RÉCIT - Cette mesure, qui attise la colère des utilisateurs, des élus et des autorités, entre en vigueur ce mardi sur un premier tronçon, avant une généralisation le 10 octobre. Une association d’automobilistes va saisir la justice pour contester l’arrêté municipal.

Ce mardi 1er octobre va faire date dans l’histoire du périphérique parisien. C’est à partir d’aujourd’hui que cette rocade de 35 kilomètres va changer de vitesse, pour passer de 70 km/h à 50 km/h. Une mesure largement commentée ces derniers mois, mais qui paraît encore bien absurde aux yeux de la plupart des automobilistes. Comme Robert, un sexagénaire habitué du « périph » pour ses trajets quotidiens, certains ont du mal à croire à son entrée en vigueur imminente. « Comment ça, ce mardi ? Déjà ? Mais ce n’est pas possible. On ne va plus avancer ! », fulmine-t-il.

À la contestation quasi unanime des usagers et des autorités - État, région et préfecture de police - s’ajoute la confusion. Car la mesure, que la maire de Paris a imposée seule et contre tous, sera appliquée par tronçons : ce mardi, seuls les 13 kilomètres entre la porte des Lilas et celle d’Orléans seront concernés, avant une généralisation sur tout le périphérique le 10 octobre

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