La bataille mondiale pour le contrôle des mers fait toujours rage au XXIe siècle

Le 6 juillet, au large du Yémen, pas loin de Djibouti et du détroit de Bab al-Mandab, le vraquier grec et libérien Magic Seas, chargé d’engrais et d’acier, coulait à la suite d’un assaut de bateaux drones et de tirs de lance-roquettes. Le lendemain, l’Eternity C, touché par des tirs de missiles, faisait naufrage, entraînant la mort d’une partie de l’équipage.

À près de 8000 kilomètres de là, des hommes armés abordaient un navire traversant de nuit le détroit de Malacca, en mer de Chine méridionale. Il n’y a eu là aucun dommage. Mais il s’agissait de la quatre-vingtième attaque dans ce passage depuis le début de l’année.

Points de passage pour l’essentiel du commerce mondial

Le point commun entre ces deux zones maritimes ? Elles sont parmi les voies de navigation les plus fréquentées au monde, indispensables aux échanges internationaux. Bab al-Mandab verrouille l’entrée en mer Rouge et donc l’accès au canal de Suez, où transitaient il y a quelques mois encore près de 12 % du commerce mondial. Le détroit de Malacca, qui serpente entre Singapour…

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