Incendies dans le Sud : comment évaluer les dégâts ?
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Premiers pas dans un jardin au Pennes-Mirabeau (Provences-Alpes-Côtes d'Azur) et première constatation pour Stéphane Marquis, expert en assurance. De l'extérieur, la maison d'un propriétaire sinistré paraît avoir été épargnée. Mais lorsqu'il pénètre dans la maison, le décor est apocalyptique.
"C'est la surprise. On a l'impression qu'il y a eu une bombe qui a explosé à l'intérieur de la maison," déclare le propriétaire. C'est par la toiture que le feu a pris, sans doute à cause d'une flammèche en combustion portée par le vent. Mais ici, c'est l'eau utilisée par les pompiers qui a causé le plus de dégâts.
"Les pompiers sont intervenus assez rapidement. Ils ont bien travaillé, quand même, parce qu'ils ont réussi à éviter que la charpente prenne feu dans sa totalité," constate Stéphane Marquis, expert en assurance. Malgré l'intervention rapide des secours, presque tout est à reconstruire. Les travaux coûteront plusieurs dizaines de milliers d'euros. "J'espère être relogé rapidement parce qu'il y a urgence et que ce ne soit pas trop compliqué à gérer en termes de suivi du projet pour tout reconstruire," souhaite le propriétaire.
Une facture à plusieurs millions d'euros pour les assurances
Mardi 8 juillet, les flammes ont endommagé 89 habitations. 76 sont aujourd'hui inhabitables à Marseille et au Pin-Mirabeau. La facture pour les assurances s'élèvera à plusieurs millions d'euros.
"Sur les principales maisons et les quelques premières images qu'on a pu voir ainsi que des éléments qu'on a reçus, certaines maisons seront à reconstruire entièrement, et ça, c'est plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est encore un peu tôt pour se prononcer sur le montant global du sinistre," estime Olivier Chauvet, directeur national d'Eurexa Premium. 450 personnes impactées par les dégâts et 750 hectares dévorés par les flammes.