D’aucuns y voient un mauvais présage. Le signe annonciateur que même les bastions - jusqu’ici inamovibles - du macronisme sont sur le point de basculer. En seulement cinq ans, le score du camp présidentiel a dégringolé de 15 points aux élections européennes (36,8 % en 2019, contre 21,99 % en 2024) chez les Français de l’étranger, catégorie de population habituellement acquise au chef de l’État. Suffisant pour rester en tête cette année encore, mais pour combien de temps ? « C’est un basculement total », alerte une parlementaire. Depuis 2017, Renaissance et ses alliés n’y avaient jamais tremblé, raflant la mise dans 9 des 11 circonscriptions qui recouvrent les quatre coins du globe. Mais les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet pourraient rebattre les cartes dans plusieurs de ces territoires, où les matchs devraient être plus serrés qu’en 2022.
« C’est la suite logique du délitement du macronisme partout sur le territoire français », constate un député de la majorité…