Rentrée sociale : la CFDT n'appelle pas à manifester le 1er octobre avec la CGT

La CFDT, première organisation syndicale, ne se joindra pas aux manifestations du 1er octobre aux côtés de la CGT et Solidaires pour réclamer notamment l'"abrogation de la réforme des retraites". "Ce n'est pas dans l'habitude de la CFDT de dire 'parce qu'il y a une rentrée, il y a une mobilisation'", a fait valoir, vendredi 30 août, le numéro 2 de la CFDT, Yvan Ricordeau.

Il a par ailleurs regretté le "mode opératoire" de la CGT, qui n'a pas inclus l'intersyndicale. "La CGT a décidé un mot d'ordre avec des thèmes de mobilisation, une date et une forme de mobilisation et l'a proposé aux autres une fois que c'était décidé", a-t-il souligné. Or "ce n'est pas le mode opératoire de l'intersyndicale depuis pas mal de temps", qui a coutume de travailler collégialement depuis les mobilisations contre la dernière réforme des retraites en 2023.

La CFDT ne participera pas non plus aux manifestations du 7 septembre 

La CGT, suivant l'appel d'organisations de retraités, souhaite profiter du premier jour du débat sur le budget à l'Assemblée nationale, le 1er octobre, pour réclamer "l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation des salaires et des pensions, l'égalité entre les femmes et les hommes, le financement de nos services publics", entre autres. Seul Solidaires s'est joint à cet appel, les autres organisations syndicales ne se prononçant pas ou refusant pour l'heure d'y participer.

En guise de rentrée sociale, la CFDT prévoit de son côté "une mobilisation de l'ensemble de [ses] équipes syndicales sur les lieux de travail fin septembre". "Trois jours de mobilisation pour expliquer en quoi le syndicalisme change la vie des travailleurs très concrètement", selon son représentant. Sur le volet politique, la CFDT ne participera pas non plus aux manifestations du 7 septembre à l'initiative de plusieurs organisations syndicales étudiantes - l'Union étudiante et l'Union syndicale lycéenne (USL) - et soutenue notamment par La France insoumise, pour dénoncer le "coup de force" d'Emmanuel Macron avec la dissolution.