Les universités américaines, l’eldorado des sportifs de haut niveau français

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Léon Marchand, quadruple médaillé d'or aux JO de Paris, a suivi ses études aux États-Unis, où il a pu grandement améliorer ses performances. Evgenia Novozhenina / REUTERS

Infrastructures, bourses... Aux États-Unis, les universités sont «the place to be» pour les étudiants qui rêvent de devenir de grands champions. À l’image de Léon Marchand, triple médaillé d’or français.

Lorsqu’il n’enchaîne pas les médailles d’or aux Jeux olympiques, Léon Marchand jongle entre les entraînements et les cours d’informatique à l’université d’Arizona State, aux États-Unis. Un campus qui n’a pas été choisi au hasard, puisque c’est là qu’officie son entraîneur Bob Bowman, célèbre pour avoir coaché Michael Phelps. Mais aussi parce qu’outre-Atlantique, les étudiants athlètes bénéficient d’une expérience hors norme pour devenir de grands champions. 

Stades de 100.000 places, centres médiaux, pistes d'athlétisme, parcours de golf... Là-bas, le sport est vu comme une véritable discipline, au même titre que les mathématiques ou la physique-chimie. Et les athlètes mènent une vie de star. De quoi pousser chaque année de nombreux jeunes français à tenter leur chance. «C’est comme au cinéma, les sportifs sont perçus comme “populaires”. On ne traîne qu’entre nous et on bénéficie de nombreux avantages», partage Claire Ledu, 22 ans, qui a quitté sa Normandie natale…

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